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constanees. le roi tenait a se vetir de la lagon la plus simple. Le
sureot, a cause de son ampleur, pouvait, avec ou sans manches, etre
promptement endosse. Ailleurs, le sire de Joinville etant devant
Ghypre, le navire qu'il montait vint a toucher un banc de sable.
a En ce point, dit-il, me tist uusmiens chevaliers, qui avoit nom
a monsignour Jehau de Monson, peres Pabhei Guillaume de Saint-
a Michel, une grant debonnairetei, qui fu tex; car il nfaporta sans
a dire, un mien seureot forrei et le me geta ou des, pour ce que
u je n'avoie que ma cote vestue. Et je li eseriai et li diz : Que ai-je
a a faire de vestre seurcot, que vous maportez quant nous noyons?
u Et il me dist : Par nfame! sire, je averoie plus chier que nous
a fussiens tuit naie, que ce que une maladie vous preist de froil,
a dont vous eussiez la mort a
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{La figure 2 donne un (les surcots de cette epoque (1250 it '1Gl90)2.
Il est garni d'un capuchon, de larges manches, et est fendu par
devant du bas jusqu'au nombril. Il est double de fourrure. Lesurcot
sans manches des hommes non nobles se rapproche plus de la
ganache (voy. GANACIIE) que du bliaut, en ce qu'une sorte de pele-
rine couvrait les arriere-lnras (tig. 3 3).
Ce personnage est un medecin. Il est vetu d'une cotte de couleur
1 Hist. de sant Louis, puhl. par M. Nat.
2 Manuscr. de la hihlioth. de Bruxelkzsj
3 Mnnnscr. Bihlioth. natiom, Histoire de
nihrcs annües du xm" sibcle).
de Wailly, p. 221.
[a vie et des nziracles de saint Louis (de