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Anloine gloriüe qui Lient ii la muin une crosse avec un sudarium
attache ä un joyau de melal (Hg. l). Le linge est termine par deux
glands. Nous n'avons pu decouvrir si cette fagon de porter le suda-
rium est particuliere au diocese de Dijon. Dans les monasleres, lors-
qu'un religieux eLaiL mort, on devait soigneusement laver son corps, le
velir du cilice et de la cucule, et poser sur celle-ci le sudiirium, c'est-
äi-clire un linge blanc.
SURCEINTE, s. f. Ceinture ornee pour les robes des deux sexes.
Martial dlAuvergne, dans ses Arrüts dVtmour 1, dit qu'une femme
en possession de saisine, (fest-ä-dire ayant un amant, ne doit pas
permettre qu'un galant prenne sa jarretiere pour s'en faire des
sureeintes, en lieu de ceinture; et dans FAmztJzt rendu COFdÜHHI", le
meme auteur ecrit cette strophe 1' :
a Item, jurez seulhlablelneut,
u Que ne prendrez dons, nu baguettes
u Nouveaulx ä esjouyssemens,
u Sursainte perse, violette,
a Lassees ä {leurs de violettes,
u Bourses de perles enlassecs,
u Cordons ä boutons rtamourettes,
a Ou soupirs de menues pensees. b
La surceinte, ceinture de vetement de dessus, bliaut, pelieon,
sureot, etait plus ornee que xfetait la ceinture de la cotte. Quelque-
fois meme, sur les robes de dessus, les hommes portaient une
ceinture serrant la taille, qui consistait en une ganse de soie- tres-
mince, et une seconde ceinture läche, 51 laquelle on suspendait l'au-
moniere et la- dague: cfetait la surceinte, ornee de plaques d'ode-
vrerie ou tout au moins de clous dores (voy. Rose). C'est pendant
les xxve et xve siecles qu'on voit les seigneurs se parer de ces
ceintures. Souvent elles etaient brodees de devises, de ohitfres ou de
pieces d'armoirie.
SURGOT, s. m. (scurcot, sorcos, surcotcl, SOTQILIEITÄB, sobrccot).
Volement de dessus commun aux deux sexes, qui, au X1110 siecle,
peut se confondre parfois avec le bliaut (voy. BLIAUF), en ce qlfil
est long et souvent depourvu de manches. Au XIVÜ siocle, il prend
1 x11" arrüt (xvf siäf
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