Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 4)

3M 
SUDARICM 
porter des bijoux et des robes qui trainent a terre, mais de faire le 
bien. A plusieurs reprises, les conciles se sont eleves contre le port 
'des robes longues chez le cierge. Mais si les Peres, les docteurs de 
FEglise et les conciles n'ont cesse de s'elever contre cette habitude, 
c'est qu'elle persistait maigre les protestations, remontrances et 
defenses; et en effet les monuments tigures ne permettent pas de 
douter que les ecclesiastiques n'ont guere cesse de porter des robes 
longues tombant jusqu'a terre et balayant meme souvent la poussiere. 
Si l'on en croit le docteur Jacques Boileau l, ce serait saint Charles 
Borromee qui, le premier, aurait oblige son cierge a porter l'habit 
         
comme une regle ecclesiastique une habitude que les autorites de 
l'Egiise n'avaient jamais pu vaincre.  
Quoi qu'il en soit, pendant tout le cours du moyen äge, les gens 
d'Eglise ont porte des robes longues et souvent meme a queue, et si, 
dans quelques fabliaux, il est question de pretres vetus d'habits 
courts, ce fait est presente comme une exception admise en voyage ou 
dans des circonstances particulieres. 
SUAIRE, s. m. (souaire). Piecc detoffe dont on enveloppe un 
cadavre pour Fensevelir. Le suaire est ordinairement fait de toile, 
mais on enveloppait aussi les corps des grands personnages dans 
de trcs-riches etoiTes. Beaucoup de precieux fragments detoffes 
deposes dans les lresors de nos eglises et dans nos musees provien- 
nent de tombeaux et enveloppaient les morts qui y avaient etc 
places. 
SUDARIUM. On appliquaitencore ce mot latin, pendant le moyen 
age, ä une piece de toile ou de lin (mappula) que les pretres de la 
primitive Eglise mettaient sur leur tete, et que l'on peut confondre 
avec Pamict, mais qui, dans FEglise d'0ccident, est distincte de ce 
dernier vetement (voy. Arvncr). Le sudarium, au moins a dater du 
x18 siecle, est attache au baton episcopal ou abbatial dans certains 
dioceses (voy. Moucnouz). Nous avons trouve maint exemple, dans 
nos monuments, de cet usage. Ordinairement le sudarium est retenu 
au bätton de la crosse par un noeud ou par des cordelettes formant 
une sorte de reseau; mais, sur l'un dos beaux retables du musee de 
l Historica disquzkitzh de re vestiaria hominis sani vitam communeng more czvilz" 
trarlzecentzls. Voyez l'analyse de ce curieux livre donnde par M. Ch. Barthdlcmy dans les 
notes de sa traduction du Rationnle divin. ofäc. de Guillaume Dur-and, t. I, p. Ml.
	        
Waiting...

Nutzerhinweis

Sehr geehrte Benutzerin, sehr geehrter Benutzer,

aufgrund der aktuellen Entwicklungen in der Webtechnologie, die im Goobi viewer verwendet wird, unterstützt die Software den von Ihnen verwendeten Browser nicht mehr.

Bitte benutzen Sie einen der folgenden Browser, um diese Seite korrekt darstellen zu können.

Vielen Dank für Ihr Verständnis.