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SÜUL
souliers paraissent elre finement piques, de rnaniere a bien joindre
la doublure interieure au cuir. Uempeigne possede une couture sur
le inilieu, qu'on appelait la gräve du soulier. Cette couture est soi-
gneuseinent piquee, avec nerf saillant; quelquefois ineine cette cou-
ture est cacliee sous un revetement de petites plaques de metal.
Mais cette mode ne parait point setre prononeee avant le milieu du
x11" siecle (Hg. 31). Il arrive alors que le cou-de-pied est beaucoup
plus echancre du cote interne que du cote externe, et que le quartier
est tres-haut, de maniere a pouvoir etre saisi entre le pouce et l'index
de la main pour mettre le soulier. On voit dans cet exemple l'orne-
ment de bronze ou d'argent dore qui couvre la couture de la grevc.
En A, est figure, grandeur dexecution, cet ornement de metal,
avec les oeils qui servent {t le tixer sur Fempeigne. Bien entendu,
ces ornements de metal sont cousus par parties, afin de permettre
le mouvement du cou-de-pied.
Au commencement. du X111" siecle, les souliers portes par les
gentilshommes ne sont plus garnis de ces greves de metal. (Ielles-ci
sont remplacces par une bande de broderie qui souvent memo dis-
l Divers monuments: portail 0L
le Job, nmsde dZ-Svignon, etc.
ne de
Notre-Dan
mires,
Fhisl.