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Ailleurs,
l'empereur tient un
büton dü-Iunblu
)il. SOU!" la table
xLol de sable,
(Farrahle 1. h
Ifenupclwere de France s'cstut dm
Et fu bien afuhlä d'un gros mal
Et tcnoit en sa main une verge
Dans le roman de Doon de Maicnce
Charles un bülon do pommier :
le poätf:
HIGL
entre les mains de
u Quant chil 01' Doon issi lait meuachier,
i. 'l'ant repondi le roi qu'il le list courouch
u Et que il le feri d'un buston de pommier
f- Si que par devant li le list agenoullicr 2.
Enlin, dans le
sceptre du roi :
F0 1113.1)
de Gui de
Bourgogfw,
"auteur
ddcrit
ainsi le
Dusus le faudestcuf se sisl li rois prisiüs ;
.l. eschamel 3 d'argent ot le rois ä ses pics.
I-It tcnoit .l. bastou qui fu ä or vergiäs,
.XLV. aniaus i pendoicnt mult chier,
A or et ä bariclcs crt li baston liez,
Quant le flerl sur la table, oianl ses chevaliers,
'l'rcstout fait le palais frcmicr et gresloier 4. v
Ces citations et les monuments Iigures, par la vztriete inlinie
d'exemplaires qu'ils fournissent, indiquent que jusqu'au commence-
ment du xin" siecle au moins, le sceptre n'avait pas une forme con-
sacree, hieratique, et que chaque souverain en portait un suivant son
goüt du moment. Ce dernier sceptre, garni de quarante-cinq anneaux
qui bruissent au moindre mouvement, est, il est vrai, une bizarrerie
qui ne parait pas frequente; mais nous voyons, par les monuments
figures, des sceptres assez etranges et divers, pour supposer que la
fantaisie seule, et non Fetiquette, donnait la forme de ces batons,
signe de la puissance souveraine.
Quant ä la verge terminee par une main, que l'on a qualitiee
de main de justice, signe du pouvoir judiciaire supreme, il faut
voir la une tradition cliretienne, comme l'a fait tres-bien observer
M. le comte de Laborde dans son Glossaire et Repertoirv. Cette main
Vers 297 et suiv.
Vers 6073 etsuiv. (seconde 1
Escabeau.
Vers 1842 ct suiv. (commcm
2
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