Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 4)

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SCEA U 
Le scapnlaire des religieux ne prend une forme speciale et bien 
determinee que vers le commencement du xvo siecle, du moins ne 
l'avons-nous pas vu Figurer d'une facon bien distincte de la cucule 
ou cagoule avant cette epoqne. Le personnage que montre la lig. l 1 
est saint Macaire, habille en frere mineur du xve siecle. Son habit 
est de la meme nuance dans toutes ses parties, gris brun. Il porte le 
scapulaire bien caracterise, qui n'est autre chose que la chasuble avec 
capuchon singulierement reduite et ne couvrant que les epaules, la 
poitrine et le dos. Nous avons dit ailleurs que les moines qui travail- 
laient aux champs ou a des metiers endossaient le scapulaire comme 
etant le vetement qui se pretait le mieux a ces exercices. Mais alors le 
scapulairexavait. la forme de la cagoule (voyez ce mot). Ici il n'est plus 
guere qu'une tradition.  
SCEAU, s. m. (sniiel, signet). Lorsque dans Vantiquite on ecrivait 
certains actes ou des lettres qu'on adressait a ses amis, a l'aide d'un 
style, sur des tablettes enduites d'une mince couche de cire, il etait 
tout simple de donner a ces ecrits une authenticite incontestable en 
apposant un scel sur cette matiere molle. C'etait la signature. Mais, 
en abandonnant ce procede assez incommode et fugitif de correspon- 
dance, on conserva le moyen qui avait paru le plus propre a prevenir 
les faux en ecriture, et l'on scella le papyrus ou le parchemin sur 
lequel l'ecrit avait ete trace a l'encre, au moyen d'un morceau de 
cire recevant l'empreinte d'un cachet. Chacun possedait ainsi une 
petite matrice connue de tous, gravee sur pierre dure ou metal, 
a l'aide de laquelle on faisait une empreinte fort difficile a imiter. 
Les intailles sur pierres dures que Fantiquite assyrienne, egyptienne, 
grecque et romaine nous a laissees ne sont autre chose que des 
sceaux. Et si beaucoup rappellent les memes sujets, il n'est est pas 
deux qui soient absolument identiques. Cet usage se perpetua d'autant 
mieux pendant le moyen tige, que beaucoup de seigneurs feodaux 
qui devaient, en maintes circonstances, fournir des ecrits emanes de 
leur chancellerie, ne prenaient pas la peine de tracer leur nom, ou ne 
pensaient pas qu'une simple signature put avoir une authenticite 
incontesttlle. Pour les hauts barons, pour les suzerains, la garde du 
sceau etait donc une affaire d'importance, et ne la confiait-on que un 
serviteur dont le devouement, la prudence et la vigilance ne pou- 
vaient etre suspectes. Ces grands personnages avaient leur petit scel, 
Manuscr. 
Bihlioth, 
nation  
Miroir 
historial, framgais (1440 
auvirony
	        
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