Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 4)

HOCHE! 
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tomber de 
Hcnri III. 
HOIIVOEIU 
dans 
les 
cxagärations 
burlesques 
d u 
isgnc 
de 
A la fin du xv" siecle, les hommes ne portent plus de robes, mais 
des vetemcnts amples et courts (voyez Suucor) qu'ils remplacent, soit 
pendant les solennites, soit pour se preserver du froid, par de larges 
pelisses (Hg.  Ces pelisses sont ouvertes entierement par devant, 
ajustees ä la taille en plis reguliers par derriere et des deux cotes de 
la poitrine. Une fine ganse noire ou or retient ce vetement sur les 
reins, independammeut d'une ceinture ou surceinte assez large 
et tres-riche, qui tombe lache sur la hanche, et a laquelle est sus- 
pendue une dague ou une aumoniere, quelquefois l'une et l'autre. 
Les manches sont fendues, et Fetolie dans laquelle sont taillees ces 
pelisses est habituellement tres-riche. 
Quant aux dames, si leurs robes sont, comme etoffe et garniture, 
d'une grande richesse, leur coupe est simple et gracieuse, et aban- 
donne ces allures ctriquees si fort en vogue depuis le regne de 
Charles VII. 
La figure 632 donne une de ces parures. Le corsage estjusle a la 
taille sans la deformer ou la serrer plus qu'il ne convient. Les 
manches, larges, ne tombent pas assez pour etre genantes. La jupe 
estample et dessine bien les hanches sans les brider. 
La coiffure est certainement une des plus gracieuses parmi toutes 
celles que le moyen äge a inventees. Les etoffes dont sont faites ces 
robes de dessus sont habituellement chamarrees, ä grands dessins 
et assez epaisses, ornees, en outre, de passementeries et dejoyaux, 
et particuliercment de perles. 
Ces modes persistent, avec des modifications peu importantes, 
jusqu'aux premieres annees du XVIÜ siecle. Mais bientot, a ces cor- 
sages souples et qui deforment peu la taille, on substitue les corps, 
sortes de cuirasses qui persistent jusque la fin du xvP siecle. 
Pour les hommes, les robes sont reservees aux magistrats, aux 
docteurs, aux gens de robe, en un mot; et, chez la noblesse, la robe 
n'est plus qu'un vetement que l'on porte en deshabille chez soi : 
c'est la robe de chambre qui nous est restee. 
ROCHET, s. m. (roque, rocquet). C'est un velement d'homme, 
court, ressemblant fort il notre blouse, et qui est porte generalement 
f 'l'our du choeur de la calhd 
le Tüuldraire, mais qui sont 6vi( 
riegue de Louis Xll. 
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Tapisseries de Nancy, dites de Charles 
(wpoqxlc un peu poswrieurdet datent du
	        
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