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inllucnce salutaire sur cette periode brillante de notre histoire.
Elle aimait le luxe, mais possedail un esprit d'ordre, un sens pra-
tique dont la noblesse etait malheureusement trop depourvue. Pour
se faire une idee exacte de ce quetait Pelite de la bourgeoisie a lai
lin du XIVQ siecle, il faut lire le Jläzzrtgier de Paris, dont l'auteur
inconnu doit cependant elre un des personnages importants de
Yepoque, puisqu'il parait avoir eu des rapports intimes avec de
grands personnages, et notamment avec le duc dc Berry. Les con-
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seils que cet auteur donne il sztjcune femme pour la guider dans le
111011110, pour lui enseigner l'art de gouverner un assez grand etat
(16 maison, font voir que l'amour du luxe, du hien-elre, dans la
haute bourgeoisie, s'alliait il un ordre parfait, ä des connaissances
tfäS-developpees sur tout ce qui Louche ii la direction des choses
ÜB la vie, ä un sens moral tres-juste et eleve, ii des delicatesses de
sentiment qui sentent la meilleure compagnie. En meditzint les deux
V0lumes du Mänagier, on a lieu de setonner qu'un de nos eminents