ROBE
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w bizettei (Fargent dore trait ou il a quarante et petites couronnes
a et lys entre deux; garnye de petiz ztnnelez d'or on la poutrine et
i: es manches aveoques les esguiliettes pour fermer, garnyes
n d'or? v C'est lit, il est vrai, un vetement royal; mais Charles V,
quoiqu'il aimät le luxe, ne cherchait point ä se distinguer des per-
sonnes, de sa cour par la somptuosite exageree des vetements. Au
contraire essayait-il de moderer les exces en ce genre qui se produi-
soient dejä de son temps. Aussi, des qu'il fut mort, les abus ne con-
nurent plus de bornes, et rien negalc le faste des habits de la. cour
de Charles Vl, avant les derniers desastres de son regne.
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Dejii, sous le preeedent rogne cependant, le luxe des vetements ä la
cour et ä la ville otait l'objet des remontrances du cierge el, (les sati-
res des poütes. Ce luxe gagnait la bourgeoisie, qui seüorgait (limiter
la noblesse. Il n'y avait pas de petite bourgeoise qui ne pretendit
avoir une garde-robe montee de tout point, non-seulement du noces-
saire, mais de toutes les superfluites 51 la mode alors. (Tetait une lutte
de vanite :
ikisctte, sorte de guipure.
Invent. du träsor de Charles
3142.