IÜYAUX
des
X111" siizclcs etqui duLc d'une haute nntiquitä, puisqu'on trouve (les
parures de lüte ainsi composäes sur les monuments de Plügypte.
Ces joyaux des x11" et XIIIÜ siäclcs, bien que tris-habilement com-
posüs et d'un charmant dessin, sont cxücnläs avec mm
libertä, irräguliers souvent, ce qui ajoute singuliärement
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effet comme objets de parure. Ce sont des objets (l'art, qualite qui
manque trop souvent aux joyaux modernes, dont la regularite meca-
nique a quelque chose de froid et de roide qui fait contraste avec la
souplesse et Fimprevu des plis de Fetoffe. Pour que le metal puisse
s'allier aux vetements, il est necessaire que les formes qu'il adopte
aient une certaine liberte; que ces formes participent de celles que
fournit la broderie, quelque peu irreguliere toujours et souple.
C'est ce qu'avaient compris les anciens, et, ä. ce point de vue, les
bijoux grecs presentent les memes qualites, tandis que les imita-
tions recentes qu'on a pretendil faire de ces objets ont une regula-
rite. une rigidite qui sont bien loin de satisfaire les gens de goüt.
Pendant. le Xllle siecle, les prelats portaient quantite de joyaux de