JÜYAU X
dunt, on ne peut douter que ces sortes de bijoux faussent eue origi-
nairement imites de ceux que fournissait l'0rient; mais, si la fabrica-
tion byzantine avait flonnf: les premiers modules, les joailliers
occidentaux y ajoutaient peu i: peu leur goüt particulier, et y
rnelziient des traditions de fabrication locale qui setaient maintenues
depuis Fepoque antique.
Nous n'avons trouve trace, dans aucun monument des x11" et xm"
Siecles, de boucles d'oreilles pour les femmes et de bracelets carac-
terises. Mais il etait un ornement qui remplaeait frequemment les
boucles (Yoreilles pour les deux sexes. Aux cercles ou couronnes
ütaieut suspendus lateralement des bijoux qui descendaient le
l011g des cheveux jusqu'aux epaules. Cette parure etait fort en vogue
ÜÜS avant l'optique carlovingienne, et elle persiste jusque vers la
Iltoitie du xue sieele. ("Jet-ait la evidemment une importation byzan-
ÜHB, puisque nous voyons ces joyaux adaptes a des couronnes de
grands personnages dans les manuscrits grecs jusqu'au xua sieele.
5111" ces miniatures, ces pendeloques sont habituellement des groupes
de perles enfilees, car aByfzance les perles etaient considerees
CÜIHme l'armement de joyau le plus recherche. En Occident, les perles
elflient remplacees souvent par de simples verroteries ou par des
Üpflffments d'or, petites spheres ou besants. Toutefois, ces joyaux
Äüm rarement ügures sur nos monuments ou manuscrits franeais.
leilllldä les provinces voisines de la Mediterranee, en Provence, dans
une Cmguedoc, qui recevaient plus directement les influences byzan-
d S, on V01l. parfois sur les statues des joyaux de tete composes
(t? Cercles avec pendeloques tombant meme tout autour de la tete
'g- Cäetait une mode usitee dans FAragOn pendant les xns et
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