Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 4)

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devant au-dessous des mains (lig. 41). Ce vetement etant souvent 
repeto sur les monuments, il est facile d'en indiquer exactemeutla 
physionomie (fig. 5). La robe est double : celle du dessous faite d'une 
ütotfe legore et sans ornements; celle du dessusJelevee du cote droit, 
forme des plis en cascade et est bordee de broderies. Les plis sont 
serres et fins. Cette seconde robe est pourvue de manches courtes 
ne descendant habituellement qu'au milieu des arriere-bras. La 
manchejuste qui est visible dans la vignette (fig. 5) appartient a la 
robe de dessous. La cape ovale, ou petite planete, est percee d'un 
trou circulaire pour passer la tete. Ces capes etaient parfois doublees 
de fourrures. Le voile, compose d'un morceau detoffe carre-long 
pris sous la couronne, laisse pendre une de ses extremites du cote 
gauche, enveloppe la chevelure, et est assez long pour que l'autre 
extremite entoure le cou et soit rejetee sur Fepaule gauche, ainsi que 
l'indique la ügure. 
Cette mode ne parait pas avoir depasse les premieres annees du 
XIIÜ siecle. 
Vers la meme epoque, nous voyons des vetements d'hommes ega- 
lement composes de deux robes longues, mais laissant cependant les 
pieds libres. Celle du dessus est relevee par devant et forme des plis 
en cascade; elle est pourvue de manches longues ou courtes, et, etant 
fendue du con au milieu de la poitrine, est rarement attachee a la 
naissance du cou. Un paile ou echarpe barlongue (fig. 61) enveloppe 
la partie superieure du corps. Une de ses extreniites est maintenue 
sous l'aisselle gauche; Fecharpe passe sur la hanche droite, enve- 
loppe le bas des reins, revient sous l'aisselle gauche, et est rejetee 
sur Fepaule et le bras droit. Les eloffes de ces wätements etaient 
evidemment souples et deliees. 
Les gens du peuple, au commencement du x12 siecle, portaient 
deux robes sur les braies (lig. 7), dest-a-dire une chemise a manches 
justes et une tunique ou cotte, dont les manches, assez larges, ne 
descendaient qu'au milieu de l'avant-bras. Ce personnagen est velu 
de braies pourpre clair, serrees aux chevilles; par-dessus, des sou- 
liers bruns dont le quartier est tres-haut, mais qui sont decouverts 
sur le cou-de-pied. La tunique est jaune et est serree an-dessus des 
hanches par une courroie que recouvre le haut du vetement. Celte 
tunique ne descend qu'au-dessus des genoux. Ün voit aussi de ces 
1 hlauuscr. de la Bihliom. nntiom, Cartul. uirsionense, latin (lin du xw siücle). 
2 Bas-reliefs du portail principal de Füglise de Väzelay [deruiüresaunücsdu xpl sii; 
3 Dlanuscr. Bihlioth. nation, Evang. festiu, latin (conzmcnueunent du x10 siünlc).
	        
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