JÜYAUX
1.10 fabrication, qui ne setaient jamais perdus en Orient, furent
adoptes au moment des croisades par nos industriels occidentaux.
Mais ils y appliqueront leur goüt particulier, qui se developpait avec
beaucoup düänergie.
On employait alors dans les vetemouts, outre les passementeries,
des plaques d'or lravaillees, repoussees, gaufreos et burinees, ornees
de pierreries et de perles qui s'appliquaient aux cols des robes des
hommes et des femmes, aux ceintures, aux cercles qui retenaient
les cheveux longs, et moine aux chaussures. Gus plaques, posees
jointives, cousues sur Fiätoffe, pouvaient prendre ainsi la forme
des parties du corps qu'elles couvraient.
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Les statues du xn" siecle nous fournissent d'assez nombreux exem-
ples de ces sortes de joyaux, dont quelques echantillons setrouvenl
encore dans nos musees sans indication de provenance (fig. fil),
mais dont les attaches sous-jacenles ne peuvent laisser de doutes
sur leur destination. Ces sortes de plaques etaient parfois couvertes
d'e1naux eloisonnes ou faites a tetampe ou decorees de pierreries
et de perles Il en etait qui presentaient en saillie des enroule-
ments et arabesques de iiligranes perles delaehes du fond (fig. 52),
d'un dessin charmant et d'une execution parfaite, Ces joyaux appar-
tiennent Ei la fabrication occidentale, ou tout au moins lombarde,
mais ne doivent pas etre mis au compte de l'industrie byzantine,
dont le style tendait alors a s'eloignei' de cette ornementation deli-
cate que nous voyons, d'ailleurs, reproduite dans la deeoration
architectonique, et surtout dans les manuscrits occidentaux. Cepen-
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