J 0 YA U X
ouvertes et eli-oiles a partir du coude, suivant 1a mode du temps
(1350 environ). La poitrine, les epaules, le haut des manches, sonL
ontiereinenl couverts de besants larges, dont deux rangees descen-
dent par devant jusqu'au bas du veLemenL (lig. 3). Les hfLlJilS des
personnages qui deooi-ent ces chapiteaux sont identiques, a lres-peu
pros, avec ceux qu'on portait alors en France, et ceLLe mode des
semis de besants penelra jusque chez nous.
1P
Pendant les XlVe eL xve siecles, il est fait mention parfois dkiezls
zillaehes aux chapels et eliuperons, aux manches des volemenls des
hommes. aux corsages des vätemenls des femmes, et ces piecos d'or
etaieilt moine repandiles n profusion sur ces pieces (l'habillement.
(Voyez, ä l'article Mimcnn, lu description du costume du seigneur de
Graville, 1407.)
C'est au xnÜ siecle quupporziissenl, dans les bijoux, ces liligranes
Perles, employes des lu haule unliiijuile grecque et asiatique. On
Peut voir, au musee du Louvre, des bijoux phenicieils provenant de
12 neeropole de Camiros, et qui sont en grande partie composes de
iils d'or delicateinenl; perles. Or, ces bijoux ont une analogie frap-
llanle avec ceux que nous possedons encore, soit en nnlurcgsoit sur les
monuments, et qui datent du xne siecle. Memes procerles de repous-
SUS, de retouches ou burin, de peiuleloijues, de pierres ou ile perles
scintillant au boule de lils perles. ll est bien certain que ces proceiles
ir. I!