l JOYAUX 1 16
qui prenaient un cleveloppement hors de proportion avec leur usage,
ct etaient plutot un ornement qu'un objet tl'utilite.
Tel est le bijou que nous donnons ici (üg. (l'est une agrafe
(aliche) pectorale de femme. Aux deux bouts seuil-cylindriques qui
masquent la Lete et la pointe de la broche est suspendu un reseau
de iines tigettes garnies de perles oniilees. Cela tombaitsur la bro-
derie qui bordait la fente de l'encolure de la robe sous le hliaut (voy.
BLIAUT). Ces niches circulaires etaient tires-ordinaires alors, et
souvent d'une grande dimension (voy. ÜOIFFURE, Iig. 5), mais il est
rare de les voir accompagnees de cet appendice inforieur. L'usage des
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pieees d'or ou hesants attaches sur l'encolure des robes de femme
suivant un certain ordre et tombant sur la poitrine, se rencontre
aussi parfois pendant le eoilrs du xn" siizele (lig. 22). Mais (fetziit
lit un ornement byzantin que nous voyons persister tres-tard dans
la haute Italie et dans tout l'0rient. Ainsi, sur l'un des chapiteaux
du palais des doges de Venise i, on voit une jeune femme dont
le corsage est entierement couvert de besants d'or.
Cette dame est velue, sur sa cotte, d'un surcot simple il manches
l Ffuglllelll do statuette provenant d'un
Vüzolay (1130 environ).
2 Fragmcui du 1a mümc ln-nvcuancc.
3 Partie du xlv" siizrlu.
11mm Luuu
porche
de PC-glise