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PELICON
Ce passage indiquerait que le mot police ou pelipon s'entendait, en
certains cas, comme une simple fourrure pouvant servir a la pelicc
ou a la cette hardie, laquelle, d'ailleurs, est un vetement de dessus
qui, sauf l'ampleur, peut passer pour une pelice. On conservait donc
encore, au xive siecle, au mot pelivc, sa signification primitive.
Joinville rapporte que les Bedouins couchent, eux et leur famille,
sous des tentes de peaux de mouton, et qu'ils ont des pelices de
meme qui leur couvrent tout le corpsl.
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Les fourrures des poligons etuienl faites d'l1ern1ine, de vair, de
gris, de martre, deeureuil el d'agneau; ces dernieres ätüiülll les plus
communes. Il est meme fait mention de peligons doubles d'eLolTe.
Au xm" siecle, le gros peligon des bourgeois etait une robe plus
ample que n'etait le garde-corps, mais de forme ä peu pres semblable
(Hg. M 2). Des la [in du xma sieele, le capuchon disparait du pelieon
des hommes. Sn forme reste il peu pres la meme, si ce n'est que les
manches sont plus amples (fig. 12
Pendant la premiers moitie du XIVÜ sieele, on voit les pelieons des
1 Voyez Hist. de samt Louis, puhl. par M. Nui. du Wnilly, p,
' Portail de 1a cnthüdralc dbtunicns (1240 environ). zodiuqlzc.
3 Boite ä miroir, musäe du Louvrc, (rollcct. Sauwmgcol.