PAII
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geois, alexandrin, si frequemmenl mentionne dans les romans des
x11" et 111118 siecles, est une piece de ces belles eLoffes orientales que
les Lombards apportaient en Occident. Dans la Chanson de Rolanzl,
le mot petite est generalement employä comme piüce dWäLolTe pour
s'asseoir :
Sur palies
blancs sicdeut cil ccvalcrs
Alez scdcir desur ccl pa1ie blanc
Cependant le paile est
recouvre une fourrure :
employfi
aussi
POUF
designer
Fütoife
qui
Afublcz. ejL d'un mantcl sahuliu
lii fu ouvert d'un palic alexandrin
Plus tan-d, le mol. paile ne däsigne plus gubre
qu'un manteau
VOSLIIG fn
nu pnlle d'Au
uarie
w Tyrcs et pailcs
des mcillors
THGr ä_
Il fu vcstus d'un pailc gironuü,
A noiaus d'or otlaciüs les coslds
Et si biaus fn nom solaus ou ostü
Ces pailes gironnes paraissent. avoir ete portes avec ceinLure ; car
le mot gironnä est souvent employe dans ce sens. Le paile dont
parlent les derniers vers semble donc eLre une sorte de dalmatique
lacee sur les cütes avec ceinture (voy. DALMATIQUE). Les pailes de
diverses couleurs eLaient fort 11 la mode pendant la premier-e partie du
xmü siücle :
zsLus sunl de
pailcz ä coulors geronuez "I
Quand le paile älait
l'adjectif esaariwnavnt :
or-ncä
de
pierres
OH
prcäcieuses,
lui
appüquaü
fu vcstus d'1
paile
nant a
' Clumsuzz de Rolmzfl,
"l SL. xxx.
3 S1. xxxlv.
'f Ronzrm de Gaydon.
Le Roman d'huile et Anzis.
6 Hum: de Bordeaux, vers 10-175 et suiv. (xmf siüulc).
"f Gui de Nanteuill, vers 134.
H Li Romans de Ruoul Ne Cambrai. Du mot lutin scariles, sorte
(Plinm)
de
pierre
prücicusc.