ORFIEOIS
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Nnzairc de Carcassonne (ancienne caLhedrale). (les orfrois sonl pre-
sentes moitie de Pexeculion. Ici plus de picrreries, mais des enrou-
lements de feuilles de vigne, des tigeltes, des pieces (Tarmoiries
(au bas de l'aube).
Sur les habits civils, on ne portail guere alors de ces orfrois
qu'autour de l'encolure des bliauts on des colles; encore les monu-
ments figures n'en fournissent-ils pas de tries-nombreux exemples.
On preferait 51 ces galons un peu lourds, larges, des broderies
deliees, faites sur Felofle meme dont elait compose le vetement,
soiL comme bordures, soit comme semis; ou bien des elolfes
DTOCIIECS, souples, fabriquees en Ilalie, en Sicile et en Espagne
(voy. ETfnfrE).
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.Le gent pour les orfrois appliques aux habits civils se manifeste
de nouveau vers le commencement du xiv" siecle. Mais encore, a
cette epoque, ces galons sont-ils elroits et paraissent-ils consisler en
de lines passemenleries d'or semees parfois de perles. Nous avons
cite, au commencement de cet arlicle, un passage des comptes de
Godcfroi de Fleuri (1316) qui mentionne des orfrois ainsi composes.
pour garnir une robe. Alors aussi voit-on lres-frequemmenl adopler
des galons d'or en plein, faits evidemmenl au mener et non plus
brodes sur une bande (Tetolio de couleur ou un drap d'or (fig. 9 1).
Des lils de perles accompagnaient ces galons et masquaienl la couture
sur FcLolTe (voy en A).
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130,10).
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