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cliansscs. Le noeud de l'ordre devaiL ÜLFÜ soutacliiä sur la colle
d'armes aussi blCH que silr les vütemenls civils. Quand un chevalier
se sentait prbs de sa fil], il envoyait au prince. chef de l'ordre, son
epee et un nmiul aussi riche que possible, pour ätre düposü dans la
chapelle FÜSBPVÜB ii la säpulture (les membres de la compagnie.
Si un des chevaliers, dans une baLaillc. prenait, une bnnnibre ou
faisait prisonnier un capitaine ennemi, il lui üLaiL permis, comme
rücompeilse honorable, de ilelier le IHDLHl.
i
(EUVRE
xm" sibclc,
ü. l'aiguille,
les ouvrages
s.
de
f. On
broderie.
ÜÜSigHflil
ainsi,
dater
du
ORFROIS, s. m. (nrfmlw). Passcmcnleries, franges ct broderies
d'or employäes pour border les vfetelnenls. Si un habiL ümit entibre-
ment brodä d'or, on disait qu'il datait f: orfrois m1 ä scignes fforfrois :
D'un
0d Saignes
On disait aussi : erfraiser ou orfrescr une robe, pour border une
robe dhrfrois : a Item, pour 4 orfrois de pelles, pris celui jour par
r: ledit Tautain, pour orfraser ladite robe, 6 lfl. Il Ce passage indique
que les orfreis etaient encore, au xiv" sieele, somes de perles. On
y enchüssail; aussi des pierreries et des plaqites de metal.
Beaucoup de statues des x11" et xmo sifreles nous ont conserve
la disposition et Yornementation de ces broderies ou passemente-
rios. Il en reste meme quelques fragments provenant de sepultnres.
Les dessins en sont toujours bien composes, et leur origine orientale
ne saurait etre douteuse. Toutefois, des la lin du me siecle, cette
ornementation prend un earaetere occidental qu'elle ne perd plus.
Les VÜIOIHBHLS pares, anterieilrs 51 cette epoque, portes par la no-
blesse, etaienl faits (Fetoffes orientales, bordoes de passementeries
ou deeorees de broderies avec perles et pierreries de müme prove-
ÜUHÜB.
Chrun. des ducs de Iäfurnzrznrlie, vers 17192.
Compte de Geoffroz" rie Fleuri (12116).