NOEUD
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une poche, des le su" siecle. Les moitches brodecs, qui etaient
donnees par les dames et portees par leurs servants, etaieut des
mouchoirs de parure souvent fort riches, dont, bien entendu, ou ne
faisait pas usage, mais qui, attaches a Farriere-bras, tombaient
parfois jusque terre comme une longue echarpe. Les dames por-
taient aussi des mouchoirs precieux. Il en est fait mention dans les
Arräts d'amour de Martial däkuvergne. a Or, disoit-il, qu'a cette
a occasion, et E1 lin qu'elle l'eust en memoire, il s'aclviszi aux es-
u traines derniers passees de luy faire faire un des plus bcaulx ct
f: riche mouchoirs qu'il estoit possible de faire, ou son nom estoit
en lgllrgg gnlrelacäcs, le plus gentement du monde; car il esloit
a attache a un beau cueur d'or, et franges de menues pensees 1. n
Cc mouchoir est destine a elre pendu a la ceinture avec les clefs.
a La. dame le refuse sous le pretexte qu'il n'est pas digne d'elle et
a n'est bon que pour se moucher. n (Voyez SUDARIUM.)
MOUFLES, s. f. (majjles). Gros gants
ou pour voyager par les temps froids.
portäs
Pilr
HIGIILI
Peuple
u Chape avoit et nlunlcl,
{l Et cote sus gonnck
a Et braics eL chemise,
u El muulles parla biss,
a Et en son chicf chapul,
a Do mosmcs le hureli. -
Ces gants, habituellement faits de
säparä des quatre auLres doigts et
poignet.
tricot, n'avaient que le pouce
montaient jusqu'au-dessus du
gfl"
NCEUD, s. m. Les nmuds de rubans n'existent pas dans les
parures du moyen fige, par cette raison que l'on ne faisait pas
usage de ces tissus satines de soie si communemenl employes au-
jourd'hui. Ils etaient remplaces par des bandes de passementerie
1 Le XXYII" arresL (xvü siL-ule).
2 [Je l'escvlaacier' (Jongleurs et trouuäres du
nal, Äsus).
xm" et du xn"
safäcle,