MANCHE
90
une partie de la main; fermees, avons-nous dit, au moyen de petits
boutons, les dames nobles, ainsi que les gentilshommes, attaehaient
souvent, vers 1360, une sorte de brassard au-dessus de la saignee,
brassard d'hermine, duquel tombait une bande de meme fourrure
(iig. 71) : la robe de cette dame est garnie au bas dbermine
egaiement; ou bien (üg. 8 2) les manches de la robe de dessous
etaient tries-justes, quelquefois avec un parement en entonnoir,
roide eties manches de la robe de dessus ou du corset etaient plus
aisees aux arriere-bras, fendues a 1a hauteur du coude, et tombaient
en deux longues handesjusqua terre.
9
N
l:
"R, H
ÄGKL WÜf R
M X g
a Wf
MW { 1- x I
ä
wwÜa" Cv-{fjgj
201m:
Z0
Ala mäme epoque, les manches des velements des hommes sont
trlas-serrees il l'avant-bras, boulonnees; plus amples que celles des
femmes ä Farriere-bras, terminees en entonnoir couvrant partie de
la main (üg. 9 ou demesurement evasees en pavillon de trom-
pette (fig. '10 Mais par-dessus la cette ä. laquelle tenaient ces
sortes de manches. les gcnlilshommes endossaienl generalement
un corset, un surcot ou une houppelande, dont les manches elaient
au contraire ives-amples (voy. ces articles).
A dater de la (in du xrv" sieclc, les manches des välementg
d'hommes eldo femmes prennent. parloislcs formes les plus elrnnges.
ries V (v:
1 Dluuuscr. llihlioLh. nalioxn, Gnillauznc de blachau, frauguis.
2 Dlanuscr. BihlioLh. nalion., Chron. dl4ng1elerre, fralngais.
fi Mnnuscr. Bihliolh. IIÜÜOIL, [Miroir lli9lorialUin du XIVÜ siücle).
'f Voyez les sergents d'armes, gravure sur pierre du temps du 111m1
Con SET,