MANCHE
ignoraiL certainement, au xuc siecle, les väLemenLs de la cour de
Richard; mais il savait qu'on portait des manches longues bien
avant son temps, et quand il dit: a A cel tems v, il se reporte 51
une epoque ancienne pour lui et dom il a. conserve la tradilion.
Sous le regne de Philippe-Auguste, ces longues manches dispa-
raissent aussi bien des vetements des hommes que de ceux des
femmes.
Au commencement du
qui portent ces manches
assez tard.
XIHÜ siäcle, il
amples que
n'y a plus que les "religieux
nous leur voyons conserver
La iigure 5 represente un pretre portant le viatique et precede
d'un clerc tenant une clochette et une lantcrnei. En A, est trace le
patron de la manche du vetement de dessus. (les manches se ter-
minent en entonnoir, et leur extremite peut ainsi envelopper les
mains.
Les manches des vetements civils des hommes pendanL le cours
du 1m10 siecle se modifient peu. Celles des robes de dessous, des
cultes, sont jusles aux poignets, tres-aisees aux coudes et a Parriore-
bras. Le patron, figure 6, donne la forme de ces manches avec une
variete de poignets. En effet, ces manches sarretent serrees par
quelques boutons au-dessous de la main; ou bien leur extremilela
recouvre quelque peu, ou meme parfois possede une garde arrondie
qui s'avance jusque Vers 1a partie moyenne externe de la main
(voy. en A). Mais cette coupe ne se trouve guere que sur les monu-
Manuscr
hliolh.
nation.
Nazssavzce dgs choses (milieu
X1110 siizcle)