Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 3)

BRANLAY 
paraitre la chemise entre Fechancrure du haut-de-cltausses, qui 
d'abord ne fut, ainsi que l'indique notre figure, qu'un calecon tres- 
court, presque collant, et garni d'une brayette. Plus tard, c'est-a- 
dire sous Francois I", ces hauts-de-chausses prennent de l'ampleur; 
a la lin du XYle siecle, ils formaient deux bourrelets tres-prononces, 
taillades, canneles, brodes, doubles, releves, rembourres. Puis ils 
sailaissent, s'allongent jusqu'au-dessus du genou; leurs ouvertures 
inferieures ne serrent plus les cuisses; ils perdent leur ampleur aux 
hanches et tombent droit : ce sont alors les canons du milieu du 
xvne siecle. A la brayette se substitue la petite-oie de rubans. Les 
canons se retrecissent a la fin du regne de Louis XlV, et la culotte 
du xvn" siecle les remplace. Voila sommairement l'histoire des 
braies : elles finissent par netre plus que les chausses ou les 
bas; et le haut-de-chausses devient culotte, puis pantalon, lequel 
pantalon n'est que la paire de braies des premiers temps du 
moyen age. 
Nous devons ajouter que les chausses furent portees simultane- 
ment avec les braies, des une epoque reculee. Ainsi, dans la tapis- 
serie de Bayeux, les hommes en habit civil portent les braies et les 
chausses, qui etaient maintenues sous les braies avec des jarretieres. 
Toutes fois que les braies nlätaient pas a pieds, il fallait des chausses, 
qui etaient glissees sous les braies ou posees par-dessus, formant 
alors un bourrelet contenant la jarretiere; les femmes, qui ne por- 
terent jamais les braies a pieds, mais des calecons descendant aux 
genoux, avaient des chausses. Alors, les braies prirent le nom de 
httut-de-cltausses, et les chausses le nom de bas-de-cltausses, d'on le 
nom de bas est reste (voy. (IIIAUSSES). 
BRANLANTS, s. m. Larges paillettes de metal, quelquefois email- 
lces, qu'on attachait aux vetements, et qui, vacillant 51 chaque mou- 
vement du corps, miroitaicnt aux rayons du soleil ou a Yeclat des 
lumieres. Cet ornement ne parait pas avoir ete de mode avant le 
Xve siecle. On [attachait aux housses des chevaux, aux Cottes d'armes, 
dans les tournois. Ces branlants etaient souvent armoyes aux armes 
du chevalier qui les portait : a J'ay un aultre parement de satin 
v bleu, lozange dbrfevrerie a nos lectres (chiffres) branlans, qui 
(f sera borde de lestisses (fourrure grise),  et si en ay un aultre 
H a ma cotte d'armes toute semblable sur lequel je viendray sur les 
H lices pour faire nos armes a pie, qui est de satin eramoisy, tout 
(1 5eme de branlans d'or, emaille de rouge cler, a une grant bande 
H de salin blanc toute semee de branlans d'argent, a trois lambeaux 
m.  11
	        
Waiting...

Nutzerhinweis

Sehr geehrte Benutzerin, sehr geehrter Benutzer,

aufgrund der aktuellen Entwicklungen in der Webtechnologie, die im Goobi viewer verwendet wird, unterstützt die Software den von Ihnen verwendeten Browser nicht mehr.

Bitte benutzen Sie einen der folgenden Browser, um diese Seite korrekt darstellen zu können.

Vielen Dank für Ihr Verständnis.