Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 3)

BLIAUT" 
tablier; elle elait presque aussi longue que la robe, et un galon tres- 
riche descendait sur le milieu du corselet jusque la jupe (voy en D) i. 
Les manches du bliaut sont souvent courtes (voy. en E), contrai- 
rement aux modes des provinces du Nord. Ce vetement etait fait 
detotfes de soie legeres, moelleuses, fabriquees en Orient, ou de 
tissus de lin, avec ornements brodes. Quant aux bliauts des femmes 
nobles de ce temps, leur facon etait plus compliquee (hg. 2). ll y en 
a de plusieurs sortes. Les uns se composent d'un corsage A ouvert 
sur la poitrine, avec galon de passementerie. Ce corsage, a peu pres 
juste, sagrafait sur le devant. A sa partie inferieure etait cousue 
une etoffe crepelee, souple, qui prenait le ventre, le haut des hanches 
et etait lacee par derriere. Au moyen d'un galon ou d'un entre- 
deux, la jupe, plissee a tres-petits plis, etait cousue a cette sorte de 
large ceinture. La jupe etait fendue par derriere jusqu'i1 une cer- 
taine distance du lacet (voy. en B). Les manches etaient montees 
suivant le detail C ou suivant le detail D. Ces bliauts etant faits avec 
ces etoffes de soie crepee comme on en fabrique encore dans tout 
POrient, les petits plis de la robe ondoient quelque peu parloist, et 
Fextremite des manches longues, dont l'etoti'e etait coupee de biais, 
frisait sur les bords comme des ruches. Uetoffe, qui prenait le ventre 
et les hanches, est habituellement tiguree comme l'indique le detail 
G. (Yelait evidemment un tissu elastique, comme une sorte de tricot 
souple comprimant legerement les formes du corps. La statue du 
portail de Notre-Dame de Corbeil, deposee a Saint-Denis, presente 
meme un corsage tout entier fait de cette etoffe (voy. en E), et la 
meilleure preuve que cette etoffe avait de Felasticite, c'est que le 
sculpteur a perdu la gaufrure sur les seins. Les statues du portail 
Royal de la cathedrale de Ghartres presentent au contraire plusieurs 
corsages, tels que ceux figures en A. Les manches D, moins longues, 
sont faites avec une etoffe plissee en travers, tries-certainement dans 
le tissu, ce qui leur donnait un peu tfelasticite et les empechait de 
gener les mouvements du bras. En H, nous donnons des entre-deux 
qui se trouvent entre les corsages ou aux epaules, et en I un galon 
soie et or trouve it Notre-Dame dans une tombe du xnc sieele. Une 
riche ceinture detolle avec application dbrfevrerie, de pierres tines, 
couvrait la jonction du corsage et de la jupe (voy. Cuirrrunu), et le 
manteau pose sur les epaules descendait sur les bras jusqu'en bas du 
1 Musüe de Ton 
2 Voyez la bell 
provenant de Nuh 
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