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IIEUSE
taire, et ces chaussures remontaient a une epoque beaucoup plus
ancienne (voyez, dans la partie des Amnzs, a l'article Annunu, les
figures 2 et 6). Les heuses etaient des bottes plus ou moins hautes
de tige et quelquefois agrafees lateralement et sur le tibia. Celles-lit
etaient justes et se mettaient comme nos grandes guetres. Souvent
la tige se terminait par (les revers.
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Les pietons et les voyageurs il cheval portaient cette chaussure de
cuir noir ou fauve, ou colore en rouge ou en bleu. a Et Marcullex
u chausse les heuses vermeilles, par l'aie et le conseil des autres
f: Grecs 1. w Les pauvres gens ne portaient guere ces sortes de chaus-
sures, qui etaient cheres, et les remplacaient par des jarnbieres de
peau non tannee, posees par-dessus les souliers; mais les gentils-
hommes et les bourgeois ne manquaient pas de mettre des heuses
toutes les fois qu'il fallait cheminer dans la boue ou chevaucher.
En chasse, au xlve siecle, la noblesse portait des heuses tries-bien
combinees. Les unes (tig. l) ne montaient qu'au-dessus des genoux,
Villchardou