HARNAIS
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bon lus
Cambre l: nxesurc, pour [wortcr
La solo ä droit sans renmcr ;
Costcs 0L flans, crupe ä raison
Large et 16e, sans mcsprisou;
Ample narine, les uels gros ;
Nfäs crt de Gale et du sour os
blancheur rcsunbloil. enniuul
En pourtraiturc, n'en cortinc,
N'en fu ainc nus de sa hiautü 1
Si vous di bien de vürilzü.
a Viste cierc ot, cxomme Forgucl,
u Iol en arcio et large cntrocl 2.
a La rue fait toute frünlir
a Et des cailliaus le fu salir ,
u 'l'a11t par va tost ä dosmesurc,
u Si bol, si soucf däunblüurc,
u (Yautrcs ccvaus pas ne peüst.
u Si alcr, ne si fais ne fusl. w
Amadas voit ce cheval, et le convoite 51 part lui pour le donner 51
son amie; son hcte devine son desir, fait amener le cheval chez lui,
Fachete et le fait richement harnacher.
Nous pourrions accumuler les citations de cette nature, qui montrent
combien on appreciait alors les qualites du cheval, combien les
ecuyers etaient amateurs de belles betes, et comme on cultivait l'art
de les bien monter et de les habiller a souhait.
Les femmes, pour voyager, montaient le plus souvent des mules, qui
etaient fort estimees et qu'on se plaisait a harnacher richement.
Nous avons dit que des le commencement du xvs siecle les dames
abandonnerent l'usage (TBIIfOUFClIGF les chevaux, assez general jus-
qu'alors chez le beau sexe.
Les selles de femme sont disposees a peu pres comme les notres
(fig. 10 3), avec une fourche sur le garrot pour maintenir la jambe
droite, pliee habituellement; une longue couverture est posee sous lu
selle pour empecher les jupes de Famazone d'etre gatees au contact
de la sueur de la bete. Precaution qui ifetait pas inutile dans les
longues chevauchees.
Les ecuyers, vers 1440, se servaient souvent, pour les courses qui
n'avaient pas un caractere militaire, de selles avec hauts trousse-
u On n'en voyait pas de plus beau en peinture et tapisserie. w
(L Il avait le regard lier comme l'orgueil, l'oeil arque, et large front. H
Mauusirr. llibliolh. l12lll0ll., Luncelot du Lac, frunig. (commencement (ll
sibclc)