Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 3)

HARNAIS 
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avaient l'habitude des troussequins eleves et ne devaient pas se sentir 
bien assis sur ce plan fuyant vers Farriere-main. Elles ne conve- 
naient qu'aux chevaux aux allures tranquilles, pour chevaucher au 
petit trot ou au pas. Pour une allure precipitee, la selle a troussequin 
derobe ne convient qu'a la condition de porter le corps en avant et de 
monter a l'anglaise. Or, a cette epoque, le cavalier etait toujours sur 
ses reins, et avait besoin, pendant une allure vive. de sentir 1a cuiller 
de la selle, pour ne pas perdre les etriers. 
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On observera que les troussequins, les cuillers, sont toujours 
echancres a leur base. Cela etait fait pour laisser aux vetements 
longs la place necessaire qui permettait aux plis de tomber des deux 
cotes de la selle. Les hommes portaient alors des cottes dont lajupe 
descendait au moins a la hauteur des genoux. ll ne fallait pas que les 
hates fermees tissent plisser ces jupes sous le bas des reins du cava- 
lier, ce qui eüt ete fort genant; on les echancrait, et ainsi les jupes 
namassaient pas leurs plis en dedans de la selle. 
On prisait fort, pendant le moyen age, les chevaux de sang et on 
les payait cher; on en prenait grand soin, on les aimait. Les romans 
sont pleins de details relatifs aux qualltes des chevaux. Leurs inaitrcs 
ont pour eux une sorte de tendresse; ils les pleurent s'ils les per-
	        
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