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HARNAIS
exemple, la baie de dcrriere est Lres-fermee, force le cavalier a se
tenir sur ses reins. Cependant, lorsque ce cavalier chevauchait et ne
chargeait pas, il tenait les jambes tendues en avant, suivant la ligne
ab. La selle est ici retenue non-seulement par la sangle et la cour-
roie de poitrail, mais par une combinaison de courroies formant
large croupiere. Elle elail donc parfaitement üxee sur les reins de la
bete, et le cavalier, bien assis, ne faisait qu'un avec sa monture. En A,
nous donnons une des bossettes Avant cette epoque, vers 4240,
nous voyons meme des chevaux portant des selles sans battes
(lig. 5 2). Ce harnais civil ne consiste qu'en une couverture de peau,
probablement, retenue par une sangle, une large courroie de poi-
trail et une croupiere en facon de reseau. Les etriers ne sont point
indiques. La couverture, coupee carrement sur les rognons, s'avance
en pointe sur le garrot, de maniere a le couvrir entierement.
Mais l'usage des bates parait reprendre, sauf de rares exceptions, au
commencement du XlVe siecle, aussi bien pour les harnais civils que
pour les hztrnais militaires. Ces bates prennent les cuisses du cavalier
comme dans une tenaille ouverte, et sont tellement fermees, que, pour
se mettre en selle, il fallait introduire la cuisse de champ entre leurs
branches (tig. 63). La selle est ici maintenue par la sangle, la cour-
roie de poitrail et une croupiere comhinee. Les bates, representees
les (cabine! (Il
nhngcs; rcprü-
1 Moiliü (Yexd-culinn; armoyüc de Fdcu du Franvc sur rfhaxxxp de gneu
l'auteur). C'est la hossette de lütiäre B.
2 Portail de la nathridralc de Rcims, porte de droite, sur l'un (les jzu
scnlniinn des Vices, YOrgnCiI.
3 hianuscr. Bihlinlh. nnliom, le Livre du roy IÜUKIUS (1340 ä 123511).