HARNAIS
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larges par le bas, et une courroie de poitrail cmpeche la selle de
glisser vers lu croupe; les branches du mors sont generalement
represenlces droites. La tete est liabillee du dessus de täte, du
frontal, de la sous-gorge, des tendres et de la HWSBTOZIB. Les Nor-
mands des x0 et x10 siecles etaient de terribles ecuyers, battant sans
cesse la campagne. C'est grfice a leur activite prodigieuse, it leur
vigilance, que Guillaume put elendre et garder sa conquete. Plus
tard, nous voyons ces memes cavaliers normands, en petit nombre,
s'emparer de la Pouille, de la Sicile ; et cependant cette ile ne man-
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quait pas, pour la garder, de ces cavaliers arabes, excellents ecuyers
on tout temps. Il est donc difficile de faire croire que ces gens-la
ne sussenl pas monter a cheval et tirer de leurs montures tout
le parti possible, que les betes ne fussent pas habillees de la ma-
niere la plus favorable au cleveloppement de leurs belles qualites.
Cheval nlal llarnaclie, si bon (lue soit le cavalier, ne fait pas un long
service.
Des monuments frangais du commencement du x11" siecle nous
montrent frequemment des selles sans billes, cornposees simplement
d'une sorte de couverture (tig. 21). Dans cet exemple, une large
courroie de poitrail empeclie la selle de glisser sur la croupe. Cette
precaution etait d'autant plus utile, que le cavalier se tenait droit
sur les etriers, le plus souvent dans une position presque verticale
et porte sur les epaules du cheval. La selle mordait plus sur le garrot
t1u'elle ne le fait ziujourdliui, et tendait par consequent it glisser
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