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GORGIEIKE
porte cette clame, et qui etait alors en usage chez les ecuyeres.
Celle-ci enfourche la liaquenee comme un homme. Les etriers sont
des talonnieres cachees sous la robe, et la selle est, ä peu de diffe-
rence pres, une selle d'homme. Elle est haute; la bitte de garrot
est seulement plus renversee et la cuiller moins fermee. Les jupes
que mettaientles dames pour monter ainsi li cheval etatient fendues
par (levant jusqu'au-dessus des genoux, et par derriere 51 la hauteur
des jarrets. Elles etaient d'ailleurs tres-amples et faites detolfes
souples. On portail de ces petites gonelles ou goules de fourrures.
Dans le Roman de Raoul de Cambrai, il est question de goules
de martre, et, dans le Ronzan de Parise la ditchesse, de goules
clhermiue :
Il faut classer aussi parmi les gonelles certains vetcments assez
semblables a une chasuble avec capuchon, portes pendant le
x1110 siecle et le commencement du XlVc (de 4211-0 environ a 1320),
et que l'on enfo-urnmit par-dessus la cotte pour se garantir de la
bise. Le peuple portait cet habit en campagne, et alors il ne des-
cendait guere qu'aux genoux: mais les nobles et riches bourgeois
le tenaient plus long (lig. 8 l). (Ietait un chaperon termine par
deux pentes taillees en pointe comme la chasuble, tombant par
derriere et par devant, des epaules au milieu des jambes. Pour
montera cheval, on maintenait les deux pentes autour de la taille
par une courroie. Ces gonelles, portees par des personnes no-
tables, elaient habituellement de couleurs eclatantes, rouges,
pourpres, ou blanches. On les doublait parfois de fourrures. Les
femmes les endossaient aussi bien que les hommes pour voyager
a cheval. Vers le commencement du XIVB siecle, la queue du capu-
chon etait tenue tries-longue, descendant jusqu'au bas du vetement.
On la laissait tomber par derriere ou on Feuroulait autour du cou
pour bien maintenir ce capuchon et tenir la gorge chaudement.
ou encore on en faisait une sorte de turban sur la tete pour garantir
les oreilles et empocher la bise de slengouffrer dans l'ouverture du
chaperon.
GORGIERE, s. f. (gorgerette). Fichu de femme, düätolfe
fine et transparente, qui citait en usage dbs 1e XlVe siäcle
blanche.
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