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GARDE-CORPS
älaient longs, et on la laissait sous le chapeau, le chaperon ou mümo
l'habillement militaire de Lote (voy. COIFFE). Le härigaut, ouvert
cntiorement des deux solos, permettait de cacher les mains sous
le pan de clevanL, pour les garantir du froid (fig. 5 l). La ligure 6
f)
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donne la coupe de ce vetement, deploye en A par devant et en B par
derriere. Le capuchon, bien que fait de meme etoffe, etait indepen-
dant du herigaut et etait enfourmfi par dessus. A l'article DALMA-
TIQUE, la figure 5 presente un vetement de dessus qui rappelle la
forme du herigaut, et pour ne pas gener les mouvements, le pan de
devant est retenu a la taille par une ceinture. Mais si le garde-corps
ou le herigaut sans manches garantissait bien la poitrine et le dos,
il ne couvrait pas suffisamment les epaules ; aussi on ajouta bientot
a cette partie de l'habillement des morceaux detotle en double ou
en triple, en forme de pelerine, sur le haut des bras seulement, et
qui, pour ne pas faire une saillie genante, ne passaient pas sur la
poitrine. Ce vetement, gracieux et commode, est fort usite a dater
de 1320 jusque vers 1340.
Un fragment de statue provenant de l'abbaye rTEu nous fournit
un excellent exemple du herigaut ainsi modifie (Hg. 7) 2. Au-dessus
i Müme manuscrit et mümc personnage.
Ihäposü dans les magasins du chantier
de Füglisn d'E1
ras travm