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GANACIIE
La ligure 4 presente la coupe de ce veterncnt etendu, en A par
devant et en B par derriere. On voit en C comme sont taillees les
manches qui sont jointes au corps de robe de a en b, habituelle-
ment plus echancrees par devant que par rlerriere, pour ne pas genei"
la ployure du bras. Iiencolure s'ouvre de d en e, afin de faciliter le
passage de la tete, et cette ouverture est fermee par des agrafes.
Les revers f ne sont 1a qu'un ornement destine a faire paraitre la
fourrure, dont le vetement est entierement double. Ces gouaches
moines, tres-longues et amples, sont generaleinent fendues latera-
lernent de g en h.
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Vers la lin du XlVe siecle (1390 {t 1395), les manches de la ganache
descendent jusqullt moitie des avant-liras, sont amples a l'avenant.
D'ailleurs, la coupe du vetement est toujours la meme (lig. 5 1).
Une tres-bonne statue, petite nature, deposee dans le musee
dlävignon (fig. 6), indique de la maniere la plus claire la coupe des
manches de la ganache de la seconde moitie du XlVe siecle. En A, on
voit que ces manches pelerines, souples, recouvrent cntierement le
bras lorsqu'il est ploye. En B, la jonction de ces manches pelerines
avec le corps de jupe est parfaitement indiquee. Le detail G montre
le capuchon avec le camail par clerriere. (Tetait la doublure fourree
du camail qui etait apparente autour du cou, comme dans la ligure li.
Miroir
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