GANACHE
392
est separe, retenu sous l'ouverture, laquelle est garnie de deux
pattes retroussees qui permettent de lu fermer liermetiquement.
Mais ce n'est le qu'une tradition, pretexte d'un ornement, car on
voyait sur ces deux retroussis la doublure de fourrure : cietait la seule
partie ou elle fut apparente. Ces pattes prennent plus de developpe-
ment quand le ifeteinent appartient ä un grand seigneur. Ainsi, dans
le Livre de l'information des princes 1, on avait represenle le roi
a w i y
CUILL A LfMO 71
J-äk
Charles V velu d'une ganache bleue lleurdelisee d'or, doublee
dhermine, avec longs revers sous le camail du capuchon egalement
double d'hermine, lequel carnail pose sur l'encolure de la ganache
(lig. 3). Mais alors (vers 1370) les manches de la ganache sont plus
amples et sont cousues le long du corps de robe, ainsi que le montre
la ligure 3; les bras passent par une ouverture menagee en haut de
cette couture.
Les ganaches porlees par les grands seigneurs ä cette epoque sont
longues, tombenljusque sur les pieds, et ne laissent plus voir la colle
de dessous, comme dans l'exemple (lig. il).
Mauusc
Manusu
Üibliolh. nation.
läihliutll nation.
, frangzais (1370 unvix
, le Miroir historia],
1m).
frzu