GANACHE
390
6 ventres ;
442 ventres
pour le
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chaperon,
p0Ur
le
mantel
ä parer,
Ce vetement possede des manches formant pelerine, avec large
ouverture sous les aisselles ; il est sans collet, mais le passage du cou
est accompagne de deux pattes retroussees eu haut de la poitrine.
Il est generalement fendu des deux cotes, du haut de la cuisse au
bas de la jupe, qui ne descend guere qu'a mi-jambe et souvent a la
hauteur des genoux. Le camail du chaperon est pris sous l'encolure
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de la ganache. Ce vetement est certainement un des plus commodes
et des plus gracieux parmi ceux que le XIVÜ siecle a su perfection-
ner. On le voit apparaitre des les dernieres annees du XIIIB siccle, et
il etait porte par la noblesse aussi bien que par la bourgeoisie; mais
avant cette epoque, dest-a-dire des 1270, les hommes portaient un
surcot qui avait du servir de point de depart a la ganache. Alors,
comme aujourd'hui, il etait peu de vetements tres-francs dans leur
coupe, qui ne fussent la consequence dtune suite de tatonnements.
Ainsi, l'origine de la ganache se trouve dans cette robe si frequem-
ment portec vers la lin du X1110 siecle (lig. i) 2. Ce jeune clerc
car c'est un clerc porte une robe violet clair doublee de vert.
Cette robe n'est pas fendue surles cotes, mais seulement par devant,
du bas a la hauteur des genoux; les manches forment deux larges
Conzple d'Etz'enne de la Fontaine (1352).
2 Mauuscr. Biblioth. nation., Image du monde,
franqais (1270
nviron).