FERMAIL. s. m. (frdmail). Voyez AGRAFE et la partie de l'On-
FEYREIHE. Le fermail etait un des bijoux les plus frequemment
adaptes aux vetements du moyen fige. On avait des fermanx a atta-
cher manteaux, chapes, robes, a suspendre bourses et Cassolettes.
L'inventaire du treser de Charles V mentionne un grand nombre
de ces objets auxquels parfois il donne le nom dlattache.
Voici la description d'un de ces fermaux :
a Une {leur de lys d'or pour fermer sur Fespaulle le soqi dessus
f: dict, pesant ung marc troys onces et est ladite {leur de lys esmailläe
u de France garnye de pierrerie. C'est assavoir: au mylieu de ladite
u {leur de lys un tres-bel ballay (rubis) a huit costes et en la pointe
a de ladite {leur de lys ung autre hallay qui est mendre et est
c a huit costez comme dessus et au pie et aux deux costes de ladite
a {leur de lys a troys ballays ung pou mendres de ladite taille et
a autour du gros ballay. Au mylieu sont quatre ballays dont les troys
w sont carrez et ung est a six carrez, et apres lesdits ballays sont.
(i quatre dyamans qui seront mis incontinant. Laquelle {leur de lys est
e pourfilee tout autour de quarante grosses perles "i. v
FOND-DE-CUVE, s. lIl. Sorle (le pardessus que portaient les
hommes et les femmes et qui etail habituellement double de fourrures.
On ne trouve pas la designation de ce velennent uvanl le commence-
ment du xiv" siecle. Le fund-de-cuve parait se confondre parfois avec
la colle hardie, ou plulül la cotte hardie est il fond-de-cuve quand elle
alfecle une certaine forme par le bas, ressemblant assez in un envier.
Eustache Desclialnps, dans le llliroir de nzarizzgrf, parle ainsi de ce
vetenlent :
Mais
Licssuxlhz fnult faire
Depuis les reins jusques au pi4
Du cul de mhc qui leur chict
1 Soq, sm-tc
2 Bihlidth. 1
du unuulcaan fendu sur le
atioxL, lnvent. du lräsor
Jülü (voy. S011).
de Charles V,
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