i iffrorrus l 362
c que il oL a Lions, au sacre notre pere le w a Pour
a 3 kamokaus azurez, brodez dessus des armes de France, delivrez
a a Jehitn le Bourguignon, le une jour de deeembre, pour faire une
a cote et fl mantel a la royne, 81. pour piece. vallent 24 l. 1. D
Uetolfe hrochee que donne la planche VIII ne parait pas appar-
tenir, par le style de son dessin, a la fabrication orientale. Quant
aux patios de Damas, bien que divers auteurs aient pretendn que
les etoffes provenant des fabriques de cette ville aient ete iniportecs
en Occident des Fepoque merovingienne, il n'en est fait mention
chez nous qu'au xiv" siecle. ll est vrai qu'on donnait alors le noin
LlB poilus de Damas a des etoifes qui ne paraissaient pas avoir de
rapport avec ce qu'on appelle aujourd'hui damas, mais il. des tissus
de soie de diverses couleurs ou broches. a des broearts d'or et;
d'argent :
01' chevauche le roy du Chippre,
Qui n'est pas vcstuz du drap (Ylpprc,
Hais d'un drap d'or fait h Dzunus 2. n
Du reste, les textes ottrent les plus etrauges confusions, s'il s'agit
de designer les provenances des etoffes orientales. Il est parfois
question de pailes (Ylnde, et meme iletoffes, qui proviennent d'une ile
haibitee seulement par des femmes dirigees par des fees. Les etotTes
de soie changeantes sont souvent celles quipassentpeur etre fabriquees
par ces ouvrieres privilegiees ou par des nains. Des le x11" siecle,
les etotfes a rellets changeants etaient connues 3, ainsi que le marque
un passage d'Alain de Lille. Elles etaient tres-cornmunement em-
ployees, pendant les x1v' et xve siecles, dans les habillements des
femmes, et alors on en fabriquait a Venise, dans quelques villes
itltalie, en Espagne et nieme en France.
Parmi ces etotTes de soie, il faut citer le siglaton, qui semble
avoir les mornes qualites que le samit et servir aux inemes usages :
Varocher fuib
Puis revcstir
dcspoillicr environ,
d'un riche syglaluu
i Ibir1., 20 section, art. fi.
B Guillnunxe de Machau, la Prise
11 On sait que ces miroitements varies de tous sont ohleuus par
leur et une ehaine d'une autre.
' Macaire, vers 2317 (xnw siecle) {les Anciens Poätes de la
direct. de M. Gnessard).
110 d'1
pubL
une Lral
France,
ne cou-
sous la.