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bas que la moitie desjambesAinsi est faite l'aube de Thomas Becket. 
La planche l donne le dessin de Yetolle qui deeore le devant de 
cette aube. Plus tard, l'aube descend un peu plus bas. Pendant les 
Xlll" et xwc sieeles, elle est fendue des deux cotes, depuis le bas jus- 
qu'a la hauteur du genou; et ces fentes sont ornees souvent de 
franges. Les statues des papes et eveques du portail meridional 
de la eathedrale de Chartres, celles du portail nord de la eathedrale 
de Beims, montrent des bas d'aubes ornes de lres-rielles broderies. 
AUMONIERE, s. f. (aztmosniäfre, amnoisniäre, GIOÄÜFG). Petit sac 
avec coulants ou fermoir, qu'on pendait a la ceinture et qui conte- 
nait les objets dont 011 se servait habituellement, de la monnaie. 
Depuis le xne sieele jusqu'au xiv", Paumoniere est le eornplement 
indispensable du vetement journalier des deux sexes ; ou ne quittait 
guere son aumoniere que lorsqu'on se parait, qu'on sarmait ou 
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qu'on restait chez soi. La forme la plus ancienne de Yaumüniere 
est celle d'un petit sac, avec deux cordons (coulunts) pour le fermer, 
et un autre cordon pour l'ouvrir et le suspendre 11 la ceinture. La 
ligure 4 montre une de ces aumünicresi et la manifere de la sus- 
pendre ä un etrier pris dans la ceinture. On fermait Paumüniere en 
tirant sur les deux coulants a, a. Le cordon simple, attache par ses 
extremites au bord supcrieui- du sac, permettait de l'ouvrir et passait 
dans Yeiricr de meial. 
Le tresor de la cathcilriilc de Troyes conserve trois iiumünieres 
1 Statue de Glovis IW, datant des [wcnlii-res uuuües du xmc siüclc, aujourd'hui Liäwposüv 
Llans Füglisc de Sainl-Dcnis, autrefois dans Ydglisc abbatiale de Salinl-Gcrnuxin des Prf-s.