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parente, empesee, enveloppe les epaules. Le surcot est fait d'un
tissu rose changeant, double de petit-gris; la ceinture, tres-large,
est verte et or. Ici la cotte remplit {t peu pros le role des jupons des
toilettes de nos dames; elle est terminee en cloche, sans Lraine, et
c'est le surcot qui possede une longue queue. Il est it manches
justes, et il est il croire que le corsage de la cotte n'en etztit point
pourvu.
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Les petites bourgeoises, les paysannes, portaient de mome la cotte
avec robe de dessus, et cette cette etait simple (fig. 22) l, ou bordee
par le bas (fig. 23) 2. Uescarcelle ou aumoniere elait attacliee sur
cette cotte et sous la robe, relevee habituellement pour faciliter
la marche ou vaquer aux occupations domestiques. On appelait
colles seizgles celles qui n'etaient point doublees. Nous ne nous
etendrons pas davantage sur ce vetement, d'autant qu'a l'article
Rems, clans lequel sont classes tous les habits longs portes par les
hommes et les femmes, nous avons lioccasion de decrire amplement
les modes suivies du x10 au xvo siecle, par les deux sexes, dans la con-
fection de ces velements superposes et la maniere de les porter. Il
est certain que pendant le moyen fige, comme aujourd'hui, dans l'es-
pace de quelques annees, les noms des diverses parties de l'habille-
ment ne conservaient pas la moine signification. Ainsi, le nom de cette
hardis est donne a la cotte d'abord, puis au surcot de campagne, et
aussi au corset. De inemc, dans l'espace d'un sieclc, avons-nous vu
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