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bliaut ä traine. Le commencement du xiv" siecle, pour les vetements
des femmes comme pour tant d'autres choses, marque le point de
depart d'une suite de changements rapides. Jusqu'alors, les habits,
pour les deux sexes, etaient longs, amples, et les modifications
introduites dans la coupe des vetements ne portaient que sur des
variations de mediocre importancet. lllais, il ce moment, on voit
naitre de nouvelles modes; le jeu des robes se complique, leur
destination se confond souvent. La varietc de formes des vetements
feminins s'etend. Il y a evidemment des cottes et surcottes tres-
diverses, suivant les circonstances et les saisons : tantot elles sont
tres-etroites; puis tout a coup elles deviennent fort amples, jusqu'au
moment, vers le milieu du XIVÜ siecle, ou les modes reprennent une
marche regulierei. Alors, a la ville, les robes de dessus sont elles-
memes maintenues assez courtes pour laisser voir la cotte; parfois
meme, s'il fait chaud, les femmes se contentent de la cotte, qui alors
prend nom de cotte liardie ou de corset :
Fault chaucos et colle harnlh
Courtclctlc, Zlfill que l'en dic
V01. lä hian pict et faitivel 3.
dans Weglisc ahb
(YAragnu, fclnn"
' Voyez les statues des reines düposüos dm
autres, la belle figure de marbre (Ylsahcllc 41'
en Calabre (1270), au retour de Tunis.
2 Voyez Conswr, MANTEAU, PEugoN, SUIKX
u Voilii un joli pied et bien vhuussd. v (F
le de Saint-Denis,
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