COTTE
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Cette maniere de se velir se conserva depuis la {in du regne
de Phiiippe-Äuguste jusque vers 1270, et, quand on mettait un
surcot sur la cotte, il fallait que celle-ci depassat ce surcot par le
bas de quelques doigts. Il etait rare que cette cotte ne fut pas serree
autour de la taille par une ceinture, taudis que le surcot des
hommes en etait depourvu. Si les manches de la cotte des hommes
etaicnt justes du coude au poignet, avec quelques boutons pour
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permettre le passage de la main, elles selargissaienl du coude a
Pepaule, alin de laisser les aisselles libres. (les velemeills elaienl
faits de drap leger de laine ou de drap de soie : u Dariere ces trois
a barons (Enguerrans de Coucy, Ymbers de Biaugeu et Herclian-
(r baus de Bourbon) avoiL bien trente de lour chevaliers en colles
a de drap de soie, pour aus garder 1. w Vers la [in du xnie sieele, la
cette simplieite fnt pousser: ä l'en-es, pour le temps, apres son retour dTIgypte : u Li
a henoiz roys estoit merveilleusement humbles en robes et en appareil. Eins que il vint
u (l'entre mer ä la premiere foiz que il passa, il vesti puisque touz jours robes de pers m1
a de bleu tant seulement, on (le (zamelin eu de noire brnnete on de soie nuire et bessa
a touz paremens d'or et d'argent en ses seles et en les freins et en autres rboses rle tele
u nniniere eL toutes robes (le couleurs fers de ecles dessus dites ; ne il not puis panes de
u ver ne de gris en ses robes ou en ses eouvertoners, mes de eonnins ou ffaignians, et
n non peurqnantil avoit couver-tuners (le des de escureus et de pennes de noirs aigninns
u et et aucune foiz mantel fourre de pennes (Faigniuux blllllä. Et avecqnes ce puis
(t qu'il revint d'entre mer il nlivoit freins ne esperens fors que rle fer et de blanches
u snlcs. n (Hzlst. 11e la via et (les fntiraclcs clu roy saint Louis, Bihliolb. impeiz, fran-
qnis, 12913, environ.)
1 Le sire de Juinville, IIzIst. de arfzfnt Louis. cnnr tenue par le roi il Snunlnr.