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chemise paraissent aux poignets; habituellement un manteau plus
ou moins long, attache surlepaule, couvre le dos et ne laisse pas
voir Fagrafure. La jupe de cette cotte est tres-freqtiemment tenue
plus longue par derriere que par devant, mais n'est pas fendue.
On voit dans les peintures de la voute de Feglise abbatiale de Saint-
Savin, en Poitou, des personnages revetus de la cotte descendant aux
genoux, avec ceinture a la taille recouverte par les plis de Fetoffe,
riche galon formant collier et desccntlant droit sur la poitrine
jusqu'au nombril; les manches de ces cottes sont serrees, avec
poignets ornes de passementeries et de pierreries. Ces peintures
datent de la tin du x1" siecle. Les personnages importants, les vieil-
lards, portent la tunique tres-longue, tries-ample, avec ceinture
que recouvre la partie superieure du vetement. Les manches de ces
sortes de tuniques sont beaucoup plus longues que les bras, taillecs
en large fourreau (fig. 4) l. Ces vetements paraissent coupes dans des
etoffes tres-llnes et souples. Lorsqu'on laissait pendre les bras. ees
longues manches descendaient, en recouvrant les mains, jusqu'au
dessous des genoux. A leur extremite, elles etaient plissees a petits
plis transversaux reguliers, de maniere Z1 pouvoir etre relevees faci-
lement sur le poignet. Quelquefois, pendant le xne siecle, la cotte
ne possede qu'une seule manche longue, celle du bras gauche, alln
de servir au besoin de manchon; la main droite restait decouverte
principale (le
oth. du Strns?
1 Personnage scnlptä sur un des voussoirs de la porte
de Vdzelay (1100 environ).
2 Manuscr. de Hcrrade de Landsberg, XIIÜ siüclc, hihli
gnctlc rcpräsentant Vfldoration du veau
lliglise abbatiale
wourg (voy. la vi-