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COTTE
appartient a toutes les classes, aux nobles comme aux vilains. Au
x0 siecle, la cotte est une tunique a manches justes, assez ouverte
par le haut pour laisser passer la tete et ne descendant que jus-
qu'aux genoux; large a la hauteur de la taille, elle est maintenue
autour des reins par une ceinture sur laquelle ses plis retombent.
Ce vetemenl est de meme coupe pour toutes les classes. Ainsi
(lig. 1), la cotte que les artistes de cette epoque donnent aux sou-
verains est exactement celle que portent les gens du peuple. La
vignette A represenle le roi Salomon recevant la reine de Saha, et
celle B un homme du peuple i. Il ne semble pas que cette cotte soit
fendue sur le devant ou sur les cotes: habituellement Fextremite
des manches et le bas de la jupe sont garnis de broderies ou passe-
menteries: des bandes ornees sont cousues en A (lig. 2), un peu
au-sdessous de Fepaule, et l'ouverture G du cou est placee a cote d'un
carre de broderie B qui couvre une partie de la poitrine. (l'est sur
ce patron que sont tailloes les tuniques dites de Cliarlemagne que
l'on voit Hgurees dans l'ouvrage publie a Nuremberg en 1790 2. (les
broderies sur les bras et la poitrine sont une importation byzantine.
Plus tard. vers la lin du x10 siecle, lesjupes s'allongent, les manches
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