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if question. (l'est dans une lettre de remissioil de lannee 1359 :
(l Ostcrcnt avec ce aus dtctes femmes troys jupons appela: corse: 1. l)
C'est qu'en effet il etait alors assez difficile de distinguer le corset
(robe de dessus)des femmes de la robe de dessousLa coupe etait a peu
pres la meme ; le corset etait juste a la taille comme la cotte ou robe
de dessous; il avait une jupe ronde en cloche. Or, le mot robe ifetait
qu'un terme general et s'entendait comme tout vetement long. Ainsi,
pour chemise on disait souvent robe-linge : a Jehan le Bas fust con-
a dempnez d'aler des prisons tout nu en rOIJe-linge par toute la ville
a et lieux publiques de Montpellier (1392)? De meme aussi appe-
lait-on robe tout vetemcnt a manches d'homme et de femme qu'on
donnait a certaines occasions, comme une sorte de livree, aux per-
sonnes qui faisaient partie de la suite d'un grand seigneur. Ces robes
etaient, ou des cottes-hardies, ou des corsets, ou des surcots, pelisses
et manteaux. Les mots jupes et jupons pouvaient donc beaucoup
mieux titre appliques au corset de femme que le mot robe, trop
general, par des personnes etrangeres aux usages de la toilette.
Voici (fig. 7) un corset de dame noble vers 13203. Ce vctement
n'est autre chose qu'une robe de dessus. Il est decollete tout autant
que la robe de dessous, et colle sur la poitrine et aux epaules. Les
manches sont montees avec epaulettes qui renforcent le corsage au
point ou il pourrait glisser sur les epaules, en bridant un peu celles-ci.
Ce corsage est lace par derriere, ainsi que Fetait le bliaut du
xnH sieclc. A partir du coude, les manches ne forment plus que des
bandes etroites tombant jusqula terre et doublees de fourrure, ainsi
queirtout le vetoment. Ces manches sont meme parfois (vers 1340)
comme de veritables rubans minces, entourant le bras au-dessus de
la saignee et tombant jusqu'a terre (voy. Corra, fig. ces
bandes ne sont pas toujours de la meme couleur que celles du corset,
mais sont doublees de fourrure. Au-dessous de la taille, sur le de-
vant de la jupe, sont menagees deux ouvertures dans lesquelles on
passe les mains comme dans un manchon, pour les tenir chaudement;
elles permettent de relever le devant de ce vctement lourd, puisqu'il
etait fourre, et dont la longueur eut gene la marche. (les corsets
du commencement du XlVe siecle, tres-decolletes, etaicnt completos
d'un chaperon qui, comme on sait, pouvait, lorsqu'on Fenfourmait,
couvrir completement les epaules (voy. CHAPERON) : a Ledit Robert,
J. reg. 87.110 221.
Ifubrz, cn italien, s'entend
Llmcelot du Lnc, mauuscr
l
2
3
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hlu. (Voy. du (lange,
320 environ).