Volltext: Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque Carlovingienne à la Renaissance (T. 3)

IOIRSET 
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a Pour tout, 28 l. 5 s. 4 d. p. s Le pottrülage de ce veteulent etait 
        
de fourrures. 208 ventres de menu vair assembles font environ 
3m50 superficiels. Ce dernier vetement de femme etait donc tres- 
ample; de plus, il etait rond, oest-ii-ilire en maniere de cloche. ll 
dilferait du pelicoil en ce que celui-ci n'avait point de ceinture, 
tandis que le corset etait ajuste a la taille ou possedait une ceinture. 
Le corset des hommes, au milieu du Xllle siecle, etait souvent croise 
sur la poitrine (lig.  les manches, fendues, pouvaient couvrir les 
bras ou tomber derriere les epaules. Ce vetement etait double de 
fourrure, fendu lateralement du bas jusqu'aux hanches et ne des- 
cendant pas aussi bas que la cotte ou cotelle. Les bourgeois le por- 
taient aussi bien que les gentilshommes, et il etait fait de laine. Sa 
forme ne parait pas se modilier d'une maniere sensible jusque 
vers 11330, mais alors il est plus court, juste a la taille, et les man- 
ches se developpent demesurement. 
Les corsets des gentilshommes sont, a cette epoque, boutonnes 
par devant, collant sur la poitrine, avec jupe fendue par devant et 
lateralement, faits detoifes de soie ou de laine de couleurs claires. 
On ne les portait pas seulement dehors ou dans la chambre, mais 
aussi pour se parer. Lorsque le duc de Normandie Charles invite a 
Rouen un grand nombre de seigneurs, a l'instigation du roi Jean, 
qui les voulait faire arretei" : a Il s'en vint (le roi) par Nidequien, 
a jouxte les fossees de la ville, par dehors, et en plein dyncr entra 
a on chastel par la grosse tour, a grant quantite de gens d'armes, 
u et lui aussi tres fort arme, et un de ses sergens d'armes, le plus 
a notable, monte tout devant amont les degrez de la grant salle, ou 
(f les seigneurs dygnoient et faisoient bonne chere, ledit sergent 
a du ploumel de sa mache frappa si grant coup le mante] de la porte 
a de ladite salle, qui list tout retentir, et cria en haut quanque il 
a put: a Oes, oez, de par le roy! que nul ne soit si hardi qui de sa 
a place se meuve sur paine de la hart. n Et a che cry, le roi avec 
a toutes ses gens entre em plaine salle, et la tout droit s'en ala 
a au mestre doys (dais) et pardessus la table prist le conte de Ha- 
a recourt par son corsset, en lui disant : a Or te tien-ge, fauz 
a traitre  v 
Deux 
des 
sergents 
d'armes 
graväs 
S111" 
les 
dalles 
de 
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 Vitraux du la cathdalralc de 'l'ours. 
 Chron de P. Cochon.  Voyez la parliu 
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