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que les femmes. Chez les Grecs et les Romains, celle parure fut
reservee aux femmes seulement. Les Gaulois portaient des colliers
de diverses matieres, d'or, d'argent, de pale de verre, de grains
(l'ambre. Il en etait de meme chez les peuplades de la Germanie, et
les barbares qui envahirent les Gaules paraient leur cou de col-
liers tries-riches. Cependant, de Fepoque carlovingienne jusqu'au
XIVG sieele, il ne parait pas que les hommes, non plus que les femmes,
aient porte des colliers. Ce bijou xfapparait guere sur les stal.ues et
B
dans les peintures que vers le rogne de tllmrles V. Dans Flmtentavilre
de Mrgenterie des rois de France, dresse en 1353, il est question
d'un bijou appele penmcol, et qui n'etait autre qu'un merlaillon
in pendre au eou l apres les grosses clnlines d'or que les hommes
portaient dejit sur la cotte et le corset ou surcot, et qui furent si
fort fi la mode fi la fin du XIVe siecle. Ces colliers d'homme pre-
naient diverses formes: grosses eliaines ä cliainons ou en gour-
mette, eliainettes ä deux ou trois rangs, torsades avec pendelotlnes
et grelots, feuilles d'or decoupees (fig. l), grosses perles d'or 2.
Alors, sur la robe 51 collet montant, les femmes portaient egale-
ment des colliers d'or (voy. COLLET, tlg. 7). Parmi tant de bijoux
que contient l'inventaire du tresor de Charles V, il n'est fait men-
tion que d'un tries-petit nombre de colliers.
Voici l'un des plus riches: a Ung collier d'or {t ehnrnieres. ou est
l a Un penLfu-ol uü il y uvoil 12 perles 0L 23 :':nu:1'z1udcs.. 1
ülmahieu garni de perles 0L du picrrerics. w
f Munuscr. Bihlioth. impmu, bang-ais, IU-zlvtan et Ysezalt, t.
nuages,
Il (iiu du
siücle),