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ornement plus ou moins riche (Hg. 1) 1. Ce n'est que vers le milieu
du xlve siecle que les vetements des hommes prennent des collets.
Jusqu'alors, ces vetemenls etaient amples; mais, ä cette epoque,
commenon la mode des habitsjustes il la taille et sur la poitrine,
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fermes par devant ou sur les cotes ä l'aide de lacets ou de boutons,
et termines par des collels. D'abord peu prononces, tenant au vete-
ment de dessous et formes de deux petits retroussis droits couvrant
lateralement et sous la nuque une chemisette fermee autour du cou
(Hg. 2), cesfcollets süälevent, enveloppent le cou comme dans un
tube, et se terminent a la hauteur du menton et du lobe des oreilles
par un passe-poil de fourrure. Ces sortes de collets, fort a la mode
a la tin du regne de Charles V, etaient boutonnes par devant, pre-
naient exactement la forme du cou et tenaient au vetement de dessus,
ala fois robe et justaucorps serre habituellement autour de la
taille par une ceinture (tig. 3)? Ces collets, hauts, evases du haut,
doubles de fourrure, accompagnes d'une grosse chaine d'or avec
1 Dlanuscr.
2 Mauuscr
Ihlnlioth. in,
Bihliulh. il
1x, fonds Saint-Gemmain, 110 660 (X1110 siücle).
311., Tristun et Yseult, fonds franqais, t. l.