de la pente posterieure de la coilfge. Il arriifziil; aussi que les pans de
la bande dietolie posee sur la coiffe etaient retrousses sur le sommet
de la Lote, ainsi que le montre ia figure 541. (Yetait un moyen de
ne pas etre genee par ces deux pentes lorsqu'on eluit ä table, mais
aussi de donner 51 cetle coiffure une physionomie plus coqucLLe. La
coiffe etait parfois zitlachee aux cheveux par de riches opingies
posees lateralement, ainsi que le fait voir notre tigure. Outre ces
coiffures qui, comme nous l'avons dit, etaient [Jortees a la ville par
les femmes de qualite, ainsi que par les bourgeoises, et ne ditfe-
raient que par le plus ou moins de richesse des etoffes et des joyaux.
les dames de liant lignage avaient (les coilfures autrement riches,
lorsqu'elles se paraient de leurs plus beaux atours. Il existe encore
dans nos monuments figures un grand nombre de ces coiffures
de dames nobles des dernieres annees du xve siecle. Parmi ces
exemples, nous en choisirons un seul, alin de ne pas etendre outre
mesure cet article.
Dans la crypte de Feglise abbatiale cFEu ont ete deposees un certain
nombre d'efligies de personnages autrefois placees autour du sanc-
tuaire. Parmi ces figures, il en existe une qui est fausse, dest-a-dire
composee de fragments appartenant a divers monuments. On a fait
ainsi, pour l'histoire des personnages autrefois ensevelis dans
Yeglise tFEu, ce que l'on lit a Saint-Denis il y a une fluarantaine
cfatnnees. Pour coii1iili"tei' une collection de statues, on en coin-
)y (31. les Lupisscrics
du Nuuuy,
Moralild du banquet,
as zmnücs