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COIFF
series, vetements identiques avec ceux en usage pendant les pre-
mieres unnees du xvi" siecle. Les hommes portent tous, sans excep-
tion, les cheveux longs et le chapeau il la mode vers le milieu du
rogne de Louis XlI (1505). Les femmes sont coilfees de la coiffe,
qui persiste jusque sous le regne de Frungois I". Quoi qu'il en soit,
voici (fig. 51) ce ilukätait cette coiffure, commune aux femmes de
tout etat : Le front est Llegage, les cheveux ne sont plus rainenes
vers la nuque ou le sommet de la tete, mais sont appliques en ban-
deaux oildes sur les tempes. Une coiffe (Tetoffe couvre le chignon,
les oreilles et le dessus de la lete. Sur cette coiffe est pose un voile
lfetoffe habituellement sombre, ou tres-riche, qui n'est qu'une
bande tombant de chaque cote sur les epaules. Sous la coiffe
(voy. ligx 52), une sorte de suc d'etoffe brillante, ou de resille. churgee
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d'ornements, enveloppe les cheveux, qui sont ainsi supposes tomber
derriere le dos alu-dessous des epaules (voy. en A le protil et l'aspect
posterieur de la coiffure). Quelquefois ce sac est supprime, et la
coilTure tombe pur dcrribre jusque la naissance du cou, en formant
de larges plis reguliers et verticaux (fig. 53). Les cheveux apparais-
sent mürne sous cette pente de la coilfe, en formant un llot onde qui
descend 51 peine au milieu du des; mais cette dernicre disposition
est rare, et habituellement les cheveux ne se voient pas ail-dessous
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