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nobles ne permettaient point a leurs demoiselles suivantes, a tous
les tlegres, de porter des lieunins comparables a ceux qui ornaient
leurs tetes, comme hauteur, comme forme et richesse. Les plus
simples, parmi ces hennins de demoiselles suivantes, se compo-
saient d'une sorte de boisseau, sans voile, laissant voir (iuelque peu
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r
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les cheveux (fig. 48l D'autres (fig. 48 bis), en forme de cylindre
legerement infleclii de devant en arriere, garnis de velours. de satin
et d'un bijou, recouvraient un voile tres-transparent empese, taille
en fagon de large entonnoir renverse ou dkibat-joui-
(l'est de 1470 a 1475 que les liennins disparaissent. Quand
Louis XI mourut, en 1483, il y avait deja longtemps que les dames
en France n'en portaient plus. La cour du roi Louis XI, comme on
sait, ifaffeetait pas le luxe, et les femmes n'y jouaient aucun role.
Plus de ces fetes, plus de ces joutes brillantes si fort en vogue a la
cour de Bourgogne. Or, la simplicite de la cour de France inlluait
sur les habitudes de la noblesse et de la haute bourgeoisie; le luxe
des vetements, de la coiffure, {il place a des modes plus simples.
Autant les coiffures des femmes setaient elevees au-dessus du front,
autant elles sabaisserent. en garnissent les oreilles et le cou, mais
toujours en laissant le front tresvisible et tres-haut. Si la tlieorie
1 blauusvrit, le Livre des marques de Rame, HGGÄ Bihli
bas-relief du nlilicll flll XVÜ sibclc, magasins de Saint-Denis.
de boisseau, (vlaiunt thits de carton ou du Lrcillis cmpcsig garni
1 MfuInsvrit de Gimrl (le Nevenf. läibliolh. inlpür.
d'un
wme
uses
uth. impär. Fragment
Gus chapcrons, en t1,
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