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particulierement avantageux aux teints purs, aux peaux dclicates,
il devait faire d'autant mieux ressortir les rides et tous les ravages
apportes par Page; aussi les lemmes ne se tirent pas faute alors de
se farder.
Il ne parait pas que les hennins aient etc consideres cependant
comme une coiffure de ceremonie, et si nous en exceptons Isabeau
de Baviere, on voit que les princesses en France ne portaient ces
cornets qu'en Llemi-parure. Avec les grands habits de cour, les
dames de haut lignage etaient coilfees en cheveux entoures de
couronnes ou joyaux ttorlevreiie. Nous trouvons maintes statues
tombales de dames nobles du milieu du xvc siecle, vetues de leurs
habits de ceremonic, qui sont coiffees ainsi. Nous citerons, parmi
ces exemples, comme un des plus complets, la charmante statue
de Jeanne de Saveuse, femme de Charles d'Artois, morte en 1448
et deposee dans leglise de l'abbaye d'Eu. La ligure 46 presente
la coiliure de cette princesse 1. Une coilTe est posee sur les cheveux,
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qui sont ramenes sur cette coitfe en deux grosses nattes le long des
Joues, et en ondes du chignon a cette natte. Une couronne, dont la
forme est donnee par la figure 47, epouse la forme de la coitTure,
en laissant la place des nattes et en s'inclinant par derriere, de
maniere a serrer le chignon. Les hennins n'avaient donc pas un si
grand credit parmi les dames nobles, qifonles considerat comme
une parure convenable dans les occasions solennelles. Par cela
mome qu'ils etaient portes par toutes les classes, par les bour-
geoises et merne parles. femmes galantes, la hante noblesse ne
les admettait qu'avec certaines reserves. Autour d'elles, les dames
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Inc hcllu table de marhrc noir, ä cütü du son dp:
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